Nous sommes face à une vingtaine de Nomades, prétendument cannibales, du Clan du Tangor. Ingouf tente de négocier mais ne parvient qu’à émettre des affirmations racistes sur les nomades. Nous formons deux groupes. Le premier, composé de Velena et Érutan, repart vers la forêt pour renégocier avec Mère Humus, tandis qu’Hester et Galavar se dirigent vers la machine de purification pour essayer de la désactiver, espérant ainsi honorer leur contrat avec les Nomades.

Ingouf veut “renégocier “avec les “cannibales”. Il sort une bouteille de vin pétillant et suinte du poison produit par sa peau batracienne dedans. Il en offre aux Nomades et, pour prouver sa bonne foi, en boit un coup. Quand il avale, il adresse une prière à Pipa Pipa, demandant à être immunisé à sa propre toxine. Il imagine la voix de Pipa Pipa qui le remercie de lui avoir prêté allégeance : « TU AS CHOISI LA VOIE ! ». Il passe ensuite la bouteille à la Nomade à sa droite qui s'effondre raide mort après une seule gorgée, paralysée, alors qu’Ingouf pensait que ça mettrait un peu plus de temps à agir. Aussitôt le comptable se retrouve encerclé. Il reboit pour montrer que c’est inoffensif et met en cause la santé fragile de la Nomade. Après quelques propos racistes sur sa propre comestibilité, Ingouf propose de faire boire à notre caravane pour prouver sa bonne foi. Un Nomade est envoyé chercher Hester et Galavar.

Érutan et Velena reprennent contact avec la jeune femme rouge de la Forêt Vome, Elil trois. Elle leur dit qu'elle offre un Onddo par camarade injecté d'une graine ou par paire de cerveau de créature intelligente, par exemple les nomades. Après moult flirtitudes entre Érutan et Elil trois, cette dernière lui propose de ne faire qu'un avec Mère Humus et Érutan accepte. Il sombre dans l'humus et, lorsqu’il ressort, il revêt une magnifique chevelure blanche de mycélium (ainsi que ses vêtements). Il dispose à présent d'une capacité mystérieuse à manipuler les autres. Velena trouve que quelque chose dans les affaires d'Érutan sent l’oignon. Peut-être le Sabre des Deuils ?

Galavar et Hester montent dans le château “hanté” à la recherche d'un mécanisme pour arrêter la machine de purification. Malheureusement, tout l'édifice semble déjà avoir été pillé. Ils font chou blanc et se rendent compte qu'un des Nomades est en train de monter à leur suite. Ils partent se cacher. Une grosse flaque irisée de 3 mètres de large bloque le passage. Ils se jettent par-dessus et se vautrent dans les escaliers juste derrière.

Pendant ce temps, les nomades ramènent une monture pour lui faire boire du vin pétillant. Ingouf se met à prier Pipa Pipa très fort pour un moyen de se sortir de ce mauvais pas, il offre sa vie et son indéfectible loyauté en échange. Ses prières semblent entendues, il mute horriblement, prenant des attributs batraciens rappelant ceux d'Antephna. Son dos se déforme, gonfle, puis les œufs qui y sont apparus explosent dans une gerbe de mucus neurotoxique. Une myriade de petites grenouilles colorées s’en échappe et bondissent en direction des nomades, causant un mouvement de panique. Huit nomades supplémentaires décèdent, les autres fuient. C'est un carnage que nul n’aurait imaginé.

Mei Lin, Franck et Praxos descendent de la falaise pour prévenir Érutan et Velena. Galavar et Hester sont redescendus mais n’ont pas trouvé de moyen de désactiver la machine de purification : il faudrait soit éteindre le feu, soit plonger dans la fumée et la vapeur pour accéder aux valves. Ingouf fouille les corps des Nomades et trouve plein d’objets intéressants, mais en incendie la plupart en offrande à Pipa Pipa. Il a également obtenu quelques cash, ce à quoi Érutan réagit : « Vous êtes vachement rentable pour une grenouille comptable du chaos ! ». Galavar repère une monture lézard et s’approche pour la caresser mais se fait mordre et l'animal fuit.

Pour pouvoir redescendre la falaise, il faut faire tout un micmac avec les cordes qui ont été passées de l’autre côté de la cascade. Velena y parvient après avoir pris une falaise dans le genou. Après que le groupe ait tranché les 9 têtes des Nomades décédes, non sans accusation de barbarie de la part de Praxos, Érutan les descend pour offrir les cerveaux à Mère Humus. Au moment où les têtes sont absorbées, Elil trois pousse un cri strident et s'évanouit, toute la végétation meurt dans la clairière. Le poison neurotoxique absorbé par Mère Humus a tué un de ses ganglions. « Vil enculé d’Ingouf ! » s’exclame Érutan. Désormais, toutes les autres mères Humus en voudront à Érutan, il est marqué à vie pour son crime. Le marché des graines tient toujours, cependant, Érutan et Velena acceptent tous deux la graine, qui leur est implantée par un Onddo. Deux onddos apparaissent avec 5 sacs de fourrage et 11 sacs de nourriture. Érutan dit qu’il reviendra et Elil trois lui fait un bisou (trop choupi).

Sur le chemin du retour, Ingouf confie s'être aventuré dans les prairies pour le compte de la famille od Jihab du Pays Rouge, qui chercherait à retrouver ses deux filles fugueuses, Fatya et Madhina. Le comptable cherche lui même à retrouver quelqu'un pour des raisons personelles : Sarca od Vode.

Pendant la nuit, Ingouf rêve d'un paysage aussi onirique qu'intrigant : un grand pic à proximité d'une tempête grondante, des cubes de verre jaillissant du sol, une lune explosée, un rocher en forme de crâne, une île sur laquelle poussent des champignons sphériques. Pipa Pipa lui dit : “Les dieux devront s'unir pour faire face au second soleil. Rends-toi à la Cité Noire pour ressusciter le Dieu Bleu et empêcher la Fin du Monde”. Velena et Hester lisent le traité de démonologie d'Ingouf, qui parle de l'odeur des démons : Les 77 meilleurs trucs et astuces d’exorciste que l’inquisition vous cache.

Au matin, nous devons décider de la suite. Galavar regarde la carte avec Mei Lin. Praxos constate que la caravane est trop grande pour pouvoir traverser le désert : il y a trop de bouches à nourrir. Il propose de partir avec Franck pour ramener Mei Lin chez elle avec 3 onddos qu’ils obtiennent en échange d’une implantation de graine. C'est un déchirement. Galavar demande à Praxos de faire attention à lui et de “ne pas faire le chaud”. Nos chemins se séparent, le cœur lourd mais la caravane plus légère.