Session 36
Date et lieu | 2022-06-17 – La Prairie |
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Auteur | Manuel |
Lieux | Dunes calcifiées, Thorax Venteux, Phare de Rigel |
PJ | Galavar, Hester, Érutan, Sulmar, Barrito, Shaun, Sarca, Velena |
PNJ | Franck, Praxos, Yuri, Mei Lin, Wei, Rigel, Chiru, Gigi |
Séance précédente | Session 35 |
Séance suivante | Session 36 ½ |
Sarca od Vode arpente un désert d’os, en compagnie de ses deux nouveaux compagnons, Shaun le nigaud, un pilleur de ruines saphirien, et Velena i’Mertu, une chasseuse de démons. Le groupe aperçoit une étoile filante qui tombe du ciel, et vient se poser dans les dunes. Nos amis vont à sa rencontre, à temps pour tomber sur un petit groupe d’aventuriers qui en sort.
Sarca reconnaît un certain Galavar, qui annonce au Halfelin qu’il le croyait mort d’une infection après avoir perdu sa jambe, car ces choses-là ne pardonnent pas. Les deux groupes se présentent, et les voyageurs de l’espace découvrent qu’ils sont maintenant le 1er nuprime, de la nouvelle année du tardigrade. Personne ne semble vraiment savoir où on se trouve, même si la piste la plus probable est celle des Dunes calcifiées.
Velena inspecte la capsule tombée du ciel, qui semble semi-vivante, et commence à planter ses racines de chair dans le sol. Une Gerbille Osseuse imprudente vient la flairer de trop près, et se fait croquer par une paire de mâchoires poussant sur la capsule. Galavar propose de tout cramer, sans prendre le temps de récupérer les vivres à l'intérieur. On va donc chercher du bois mort dans les buissons, dans lesquels Shaun trouve également des sortes de gros melons blancs et durs. On met ensuite le feu à la capsule, qui part en fumée, et on s’éloigne.
Ça parle fin du monde plutôt que fin du mois. Velena a rêvé de l’arrivée d’un deuxième soleil, qui précipitera la fin de tout. Shaun explique qu’un moyen d’empêcher cette fin serait de ressusciter le Dieu Bleu.
Au loin résonne un son grave, comme un instrument à vent. Nos amis aperçoivent à l’horizon des os immenses qui jaillissent du sol, et en prennent la direction. De gros nuages noirs couvrent le ciel au sud. Bientôt, on campe pour la nuit. Érutan en profite pour conter une comédie du Pays Jaune. Elle narre l’histoire d’un paysan très heureux, qui remercie chaque jour la Déesse Jaune pour ses bienfaits. Le Dieu Bleu accuse alors cette dernière de favoriser le paysan, et objecte qu’elle serait beaucoup moins vénérée autrement. Pour prouver le contraire, la déesse fait pourrir les récoltes du paysan le premier jour. Le deuxième, elle tue son troupeau. Le troisième, elle fait abattre de violents orages sur son exploitation. Le quatrième , enfin, elle rend malade ses enfants, et donne une maladie vénérienne à sa femme. Malgré tout, le paysan continue à aimer la déesse. La chute sans morale de l’histoire laisse le groupe perplexe. Yuri semble parler des divinités avec dédain et va jusqu'à se qualifier lui-même de dieu, mais s'attire ainsi les foudres des plus pieux du groupe. Velena sent pour sa part un Démon à proximité. Pourrait-il s’agir d’un de ces étrangers qu’elle vient de rencontrer ?
Un orage éclate pendant la nuit, et nos aventuriers se réfugient dans leurs chariots. Hester aperçoit un crabe bleu géant sur les dunes, qui saisit un éclair dans sa pince, le figeant instantanément, puis s’en servant comme d’une corde pour grimper dans les nuages.
Le reste de la nuit est ensuite plutôt mauvais. Au matin cependant, des milliers de petites fleurs blanc cassé couvrent les dunes, et le son porté par le vent retentit à nouveau. En suivant sa direction, et après un jour de marche, le groupe arrive à la carcasse partielle d’un animal gigantesque. De grandes côtes sortent du sol, dans lesquelles des trous ont été creusés à la manière d’une flûte, produisant au passage du vent le son qu’ils entendaient. Des fanions multicolores sont accrochés un peu partout, comme pour les traditions nomades, mais ceux-ci sont d’un tissu soyeux. Mei Lin reconnaît un autel érigé conformément aux traditions de son peuple, et confirme que les aventuriers se trouvent dans les Dunes calcifiées. Non loin se trouve Syr Darya, dans laquelle vivent des hommes-moitiés, victimes d’une malédiction. Au sentier de la lune se trouve un Dragon.
Au milieu des côtes trône un autel en bois qui a pris la foudre. Elle explique que c’est pour « faire le calme et entendre le son ». Elle s’assoit et commence à méditer. Érutan la rejoint et l’imite, et se met alors à entendre une mélodie évoquant la flûte et la guitare, lui rappelant les instruments du Pays Jaune.
Barrito escalade une côte, et découvre un grand lac au nord, ainsi qu’une caravane qui semble s’y rendre. Sulmar, toujours petit, chevauche Katca$h, et voit également une structure pyramidale semi-enterrée dans une autre direction. Le groupe décide finalement de partir vers le nord, et de suivre la caravane. La nuit tombée, ils voient un grand trait de lumière qui fend le ciel. Pourrait-il s’agir du Phare de Rigel ? Le lendemain, le ciel est traversé par une nuée d’oiseux dotés d’étranges excroissances osseuses.
Érutan se rend compte que son bras a bel et bien été contaminé par Caliban et sa biomécanie : sa peau est terne, ses muscles plus saillants et veineux. Il demande conseil à Galavar, qui recommande de tout couper pour repartir sur des bases saines. Il demande également son avis à Chiru, qui lui explique que la glande qu’on lui a implanté contrôle pour le moment le tout, mais pour combien de temps ? Pour ne rien arranger, Érutan découvre qu’il peut maintenant projeter un nuage de nanites jaunes de la paume de sa main.
À la nuit tombée, le groupe rattrape la caravane qui les devançait. Galavar possédant quelques notions de suinien, il accompagne de Mei Lin qui négocie quelques précieuses rations pour affronter le voyage auprès de Wei, une vieille dame, représentante de la caravane. Le rai de lumière qui perce la nuit vers le lac n’est plus très loin. Wei leur conseille de se méfier des squelettes des sables, et les deux caravanes décident finalement de faire route ensemble jusqu’au lac. Une distance de sécurité est maintenue à la demande des suiniens pour éviter une éventuelle transmission des maladies entre les bêtes.
Sarca sent au matin des grattements dans le dos, dus à des tiques psychiques. Bientôt la Mer Cyan se dessine, et la vieillie suinienne conseille d’attendre la marée descendante, car les brumes qu’elle charrie sont mortelles. Sarca aperçoit également un nuage de poussière proche, causé par des sortes de créatures fouisseuses.
Érutan essaie de négocier avec Chiru et Gigi d’aller inspecter les tiques de Sarca. Les fourmis vomes vont alors poser des drains dans le dos du Halfelin, faisant couler son aura. Shaun, lui, va voir les créatures fouisseuses, pour découvrir qu’elles ont été tuées par les suiniens. Il s’agissait de gros tatous sous lesquels poussaient des champignons.
Avant d’arriver au phare, sous la pression du groupe, Sarca ouvre la lettre qu’il transporte, destinée au compte Urstov. Il s’agit d’une missive du baron Markovah, qui annonce à son ami être en route pour le rejoindre à l’abri avant l’apocalypse, dont les incidents devraient se précipiter vers vermois. Le baron veut rendre la lumière au seul soleil. Galavar, possédant toujours les titres de propriété du baron sur des aérolithes, se demande pourquoi ces derniers seraient un abri, et si on peut se protéger de la fin du monde en se réfugiant dans le ciel.
Le Phare de Rigel est une structure cylindrique compliquée, en lévitation à une dizaine de mètres du sol, et projetant un rayon vers celui-ci. Shaun, peu peureux par nature, marche instinctivement dans le rayon, et se retrouve aspiré par le phare. Les autres l’imitent, et se retrouvent à l’intérieur d’une vaste pièce jonchée de matériel de cartographie. Une grande femme vient à leur rencontre, qui appelle après Antarès. Galavar lui explique qu’ils sont des amis du vendeur de calendriers. La femme se présente comme étant Rigel, et explique qu’ils doivent avoir la permission d’Antarès, sinon le rayon les aurait désintégrés. Elle inspecte alors leurs cartes des prairies, et explique que c’est elle la cartographe qui en est à l’origine. Elle semble déjà s’être rendue dans la plupart des lieux cartographiés…