Après 2 semaines de repos à l'Abbaye de Bloupapel, nous avons appris que les pèlerins extatiques peuvent parfois passer plusieurs années à chercher l'illumination, certains n'y voient qu'un pèlerinage alors que d'autres veulent devenir des Satrapes. Il paraît aussi que le labyrinthe du Mur Arc-en-ciel est plus facile à traverser depuis 10 ans. Nous supposons que c'est en raison de la disparition d'une majorité de Satrapes lors de l'épisode du second soleil.

Galavar rend visite à Post-Satrape 226 "Roque" pour discuter avec lui du moyen de devenir Satrape. Celui-ci lui révèle que les extatiques doivent être choisis pendant la procession pour ensuite prier jusqu'à l'illumination avant d'intégrer le Mémorium et pour quelques élus devenir Satrapes. Alors que Sophronia aborde la question des anguilles, Roque, hors de lui, la congédie violemment.

Dans le but de pénétrer dans le Palais, nous décidons de réaliser un tour avec les extatiques pour essayer d'être choisis. En discutant dans la procession, nous apprenons qu'il existe deux groupes de choisis : un premier qui rentre directement dans le palais et un second qui passe d'abord par les Huttes du Changement au sein desquelles se trouveraient les fortes têtes. Galavar décide de suivre le second groupe de choisis sans l'avoir lui-même été, jusque dans le palais. L'entrée est un hall monumental dans lequel flotte un œil holographique gigantesque. les choisis prient, imités par Galavar qui les perturbe avec des questions. Tandis que les illuminés partent chacun leur tour dans le couloir de gauche, Galavar entend une voix dans sa tête : “Ah ! C'est vous, prenez le couloir de droite”. Celui-ci s'exécute faute de pouvoir discuter. Il se retrouve soudainement pris au piège entre deux cloisons apparues de part et d'autre. La voix lui dit d'un ton triomphant “C'est toi qui a chanté nique nique nique nique les Satrapes, tu vas payer pour ça” alors qu'une tourelle laser monte du sol en faisant de drôles d'à-coups, puis, au moment de tirer, celle-ci surchauffe et crachote de la fumée dans un dernier râle. Magnanime, la voix congédie l'homme-chien d'un “Ça ira pour cette fois”.

Pendant ce temps, Sophronia est abordée par un pèlerin patibulaire devant l'entrée du palais. L'hurluberlu lui propose de demander un petit remontant à Post-Satrape 350 "Participe", qui choisit les extatiques. Apparemment, cela augmenterait les chance d'être choisi. Lui-même sent approcher son illumination depuis une semaine qu'il a pris la poudre et distinguerait même plus de couleurs qu'avant. Galavar finit par revenir et nous décidons de nous accorder une pause au Tulpa Un.

L'accueil de l'établissement est tenu par une dame âgée enthousiaste portant un chapeau noir pointu à large bord et se faisant appeler Aristodama Prime. Elle nous indique le salon de thé dans lequel nous installe une jeune femme nommée Trace qui hésite sur son nom. Une deuxième jeune femme, Xopane, prend notre commande en nous conseillant le thé, la spécialité de la maison et de son père Mohandas. Quibille nous sert notre commande comme si elle l'avait elle-même prise.

Intriguée, Sophronia retourne discuter avec Aristodama Prime en compagnie d'Érutan. La prétendue sorcière, incapable de lancer un sortilège, s'avère très érudite sur la sororité qui aurait créé la magie à partir du Démiurge omniscient. Elle nous cite les véritables patronymes des 12 sorcières : Aristodama, Charixène, Cléitagora, Cléobuline, Elephantis, Érinna, Megalostrata, Myrtis, Phémonoé, Praxilla, Télésille, et Bestiana. Elle donne quelques informations sur elles : Cléitagora est la plus faible car elle a le plus donné, et se fait à présent appeler Ælia Verina ; Praxilla est celle qui réside le plus proche d'ici, dans la Forêt de Chair.

Simultanément, pour confirmer ses soupçons, Galavar va épier en cuisine. La coordination du père et de ses 3 filles laisse supposer que c'est un Prince de porcelaine. Galavar demande alors les toilettes en langage Ligne Blanche, ce qui semble bouleverser le Prince. L'anar dit qu'il les a percés à jour mais gardera le secret, avant de se rendre aux toilettes. Il est alors canardé au blaster avant de pouvoir s'enfuir in-extremis par le soupirail. Au même instant, Hester est priée de sortir rapidement sans même avoir à payer. Le salon ferme derrière elle mais, refusant d'abandonner son ami à tête de Doberman, elle enfonce la porte et se retrouve face au moustachu armé de son blaster. Après de brèves et vaines négociations, Mohandas ouvre le feu sur l'adolescente. Sophronia se jette sans succès sur Quibille qui est finalement prise en otage par Érutan pour couvrir notre fuite. Nous croisons Galavar à l'extérieur et repartons en pèlerinage avec l'intention d'infiltrer le palais à la nuit tombée.

L'entrée se fait sans obstacle. Nous empruntons le couloir de gauche, suivis du regard par l'œil géant. Au milieu du couloir, nous apercevons une tâche de quelques décilitres de sang séché au sol. Les nanites d'Érutan indiquent un mélange champignon-cristaux en quête de neurones. Sophronia recherche d'éventuels pièges dans la zone qui lui paraît finalement sécurisée. Le bout du couloir débouche sur une grotte et une porte surplombée de diodes lumineuses se trouve sur le mur de gauche.

Laissant Sophronia tenter d'ouvrir la porte avec sa lanterne et son foulard coloré “Palais du Spectre, année de la Salamandre, J'y étais, je vais devenir un Satrape”, les autres jettent un œil à la grotte. Celle-ci abrite un Satrape aux longs bras s'occupant d'un bac à champignons. De grandes jardinières servent d'incubateur de champignons sur les cadavres des extatiques choisis. Leurs têtes sont empalées sur des stalactites de cristal et reliées à des câbles de fibre optique s'enfonçant plus profondément dans le palais. Au fond de la grotte se trouve le marcheur de porcelaine contenant l'hyperparesseux en stase. Nous nous regroupons devant la porte mais l'échec de l'ex maîtresse d'hôtel déclenche un bip grave de la porte et l'éclat d'une diode rouge. Quelques instants plus tard, le satrape aux longs bras armé d'un blaster nous prie de nous en-aller. Nous obéissons et plusieurs sas rivetés se referment derrière nos pas à mesure que nous nous dirigeons vers la sortie. Nous y rencontrons Post-Satrape 350 "Participe" qui nous réprimande doucement et tente de nous refiler sa poudre de spores. Nous décidons alors de prendre temporairement congé du secteur. Nous faisons tout de même un dernier crochet à la Prismeson où nous rencontrons Agog, un golem de prismes et de lumière féru de mathématiques anciennes. Sophronia luis demande si des prisonniers sont venus de la Loge Spectrale, et celui-ci nous confie que s'il ene xiste encore, ils se trouveraient au Photodrome, dans les entrailles du Palais, et sans leur Ha, pulvérisé par le chute de la lune il y a 10 ans. Il mentionne également une certaine Madhina qui aurait été emmenée au même endroit. Il nous permet de repartir avec son plus vieux détenu. Il s'agit du désormais vénérable Papy Écorce, qui manque de faire une crise cardiaque en reconnaissant Hester et Galavar. Sauvé par l'homme-chien, nous l'emmenons vers la ziggourat de Néon, un repaire d'hérétiques à partir duquel nous espérons revenir prendre d'assaut le Palais du Spectre (à suivre).