La caravane poursuivit sa route plein ouest à travers l’Herbe Galeuse pour atteindre le Palais du Spectre. Des animaux au loin semblent se diriger vers une source d’eau et ressemblent à des vômes. L’eau s’évaporant rapidement dans l’Herbe, le plan fut d’aller au rai d’anti-lumière qui pointe vers le ciel et situé à seulement une journée de voyage, ce qui permet de tester la résistance des réserves d’eau.

Phyllobates vittatus coupa un brin d’herbe, puis sentit quelque chose dans son esprit, quelque chose de vaste, éternel, et il vit toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Tout s’arrête en ne laissant qu’une odeur de cannelle. Des champignons montgolfière flottaient dans les airs au-dessus de lui. Il monta dans Ajax et enclencha le klaxon pour se signaler. Les champignons n’ont pas l’air de réagir. En contrebas de la colline, le groupe trouva une personne assise en tailleur : le rai de lumière émanait d’elle. C’était une dame vêtue d’une redingote assez classieuse, la peau marron assez foncée. La redingote est tâchée de sang. Sa tête est remplacée par une sphère de métal avec quatre piques vers l’arrière. Phyllobates vittatus lui demande ce qu’elle fait ici : il semble s’agir de BR13 car elle se met à trembler quand Galavar mentionne CH3.

« Son œil dans le nexus de câbles, le passage de la lumière noire y mène, les hommes creux y veillent. »

Il s’agirait de l’œil du Dieu Bleu. Il parle si on sait écouter. Des âmes pourraient aider avec l’œil mais on ne sait pas lesquelles. Elle arrive de la station de Pipa Pipa, et « c’est la merde ». Zéro a tout fermé mais elle a pu partir ainsi que sa mère L1V4R4 et sa sœur, « comme les aigrettes d’un pissenlit volant au vent ». Sa mère est quelque part mais elle ne sait pas où. Elle souffre dans son corps et souhaite que l’on en sépare son être. Phyllobates vittatus finit par séparer la tête du corps à l’aide de sa dague. La tête est chargée dans Ajax. Le reste du corps est découpé et chargé dans le réservoir d’Ajax. Dans la sacoche de la redingote se trouve un filet de 4m² très fin avec un bec verseur. Ça ressemble à un réseau de racines qui se dirige vers le bec verseur. Il s’agit probablement d’un filet qui permet de collecter l’eau et de la restituer dans le bec verseur. Galavar teste directement dans un tonneau d’eau mais les racines saturent très vite. Lors d’un essai sur une structure en bambou, une goutte sort du bec au bout de quelques minutes.

Après moult hésitations su le chemin à suivre, la caravane continue à travers l’Herbe Galeuse pour atteindre les Arbres Réfringents car les ressources le permettent tout juste, et le trajet coupe deux rivières qui devraient permettre de se recharger en eau. Dans l’herbe, des herbivores font leur vie sans paraître inquiétés par des prédateurs. Lorsque Phyllobates vittatus les observe, un petit rongeur au pelage noir grignote les graines de l’herbe. Ses déjections en sont pleines aussi, ce qui permet à la plante de pousser à d’autres endroits.

Après plusieurs jours dans l’Herbe, la caravane finit par croiser le Gravier et plusieurs bêtes y boivent. A son bord, les herbes se tressent pour former un hamac. Quand Galavar le touche, il entend des murmures à la frontière de son audition. Le hamac le berce et il se sent partir comme s’il était en méditation. Un autre esprit bien plus grand que lui semble avoir atteint un niveau de conscience supérieure, si bien que Galavar ne comprend pas bien les concepts qu’il exprime. Quand il se réveille, des crapauds à voile remontent la rivière.

Une colonne de vômes se situe à quelques heures de marche : la plupart ont une forme animale, et des fumerolles sont réparties sur le chemin où l’herbe a été brûlée pour laisser le passage. Lorsque l’herbe est brûlée par des ragondins équipés de lance-flammes dans la bouche, l’herbe se défend et certains vômes tombent, terrassés mentalement. Galavar prend contact avec un suricate monté sur un sanglier et lui demande ce qu’ils font. Ils vont se battre avec ces « connards du vide », qui semblent être avec Caliban. Le suricate raconte qu’un portail s’est ouvert dans l’herbe galeuse et un abricot sec en est sorti. Ensuite, un amas de chair est passé par le portail. Les vômes vont le combattre mais ils ne sont pas appréciés de l’Herbe, qui n’aime pas non plus l’amas de chair. On émet l'hypothèse que l’amas serait une tentative de Caliban d’envahir la planète à travers le portail resté ouvert.

Galavar touche l’Herbe dans une tentative de lui communiquer des informations sur Caliban, pour qu’elle puisse aider à le vaincre. Après une négociation de rations entre le suricate et Galavar, ce dernier apprend qu’il ne reste que quelques jours pour sortir de l’Herbe Galeuse. La caravane reprend la route et finit par arriver à la fin de cette zone de sécheresse.

L’air parmi les Arbres Réfringents est plein de particules sèches abrasives pour les poumons et le groupe circule dans des tranchées. Le groupe s’arrête pour la nuit, et Velena voit des lumières vertes parmi les arbres, qu’elle suit. Les autres, inquiets de ne pas la voir revenir, la recherchent : Galavar se fait encorder par Phyllobates vittatus et va voir. Velena est emprisonnée dans un prisme de lumière et un bulldozer blanc à rayures rouges avec des bras et des formes fantomatiques vertes trône 10 mètres derrière. Galavar parvient à retirer Velena du prisme avec l’aide de son grappin. Il lui fait bien comprendre qu’il ne faut pas sortir des chemins.

Arrivés à un croisement entre trois chemins, il faut choisir entre en face, un bunker, des sables mouvants et le Palais du Spectre, à droite les Visages Hurlants, et à gauche la Halle aux Champignons Iridescents. C'est la halle aux champignons qui est choisie pour trouver de la nouriture et l'ambassadeur de la Cité Noire. C'est une vaste halle à côté de la forêt. Des spores tombent du plafond, se déplacent en colonies. Une musique grave et (en)traînante qui provient de formes difficiles à voir emplit l'espace. Un groupe de six personnes avec des lunettes et masques respiratoires se déplace parmi les spores, ils ont des combinaisons rouges et des symboles de l'ours rouge. Les membres de la caravane se dirigent vers ce groupe pour en apprendre plus. Galavar parle avec une jeune femme. Les spores parlent de nombreuses langues. Ils veulent bien échanger des rations contre une torche à plasma qui peut couper la chitine qu’on trouve ici mais la caravane n’en a pas. C'est assez suspect car ce genre d'outil servirait surtout à voler quelque chose en ces lieux.

S'ensuit une discussion avec une spore qui est TRES JOUASSE : elle indique le groupe de l'ours rouge va se faire buter car sous le sol moussu se trame une guerre des machines contre les cancrelats, scolopendres et cafards. Les gens de l'Ours Rouge cherchent probablement des spores rares pour manipuler les gens. Les fantômes de vibration positive font de la musique, ce sont d’anciens champignons fissiles. Le « Warble» est le style de musique dominant ici.

Saprophytes

Il nous emmène à l’ambassadeur de la Cité Noire qui est « très chill ». C’est une statue d’obsidienne qui a une fente pour mettre un passeport, ce qui permet d’avoir des médailles. Quand les gens mettent un passeport, un œil s’ouvre et saigne. Phyllobates vittatus échange la fiole de spores AFL de Rodolphe-mange-cinq-assiettes contre cinq sacs de champignons, et apprend au passage que les spores pourrait les contrôler et les faire mourir. Il fait ça parce que c’est FUN.

Galavar a mis la carte du sous-monde dans l’émissaire. L’œil s’ouvre, saigne, et la carte ressort griffonnée d’une esquisse angoissante représentant le séjour obscur de la maison de Galavar à la Cité Violette. Dans le coin le plus obscur de la pièce brillent d'inquiétants yeux jaunes.

Galavar boit le sang qui coule de l'ambassadeur pour en absorber les pouvoir. Il est alors téléporté dans un lieu inconnu : la berge d'un lac de mercure, bâtiment en forme de dragon en émerge. La Grande Borne est visible à quelques jours de marche. Semble être la tombe des dragons à côté de la Borne. L’ambassadeur a téléporté Galavar vers un autre ambassadeur. Il retente l’opération dans le sens inverse. Il se retrouve cette fois dans l’obscurité totale, avec un tronc calciné/charbon à côté et un ambassadeur. Ensuite, téléporté dans un endroit encore très sombre, mais avec de la chair en putréfaction. Encore une dernière fois avant de revenir à la halle aux champignons. Sur la carte, seul un visage déformé prend l’entièreté du papier, les yeux sont énormes et prennent toute la place, comme s'ils s'avançaient de plus en plus. Le groupe quitte le lieu.

Lorsque la caravane revient en arrière, l’endroit a changé : des arbres coraux massifs ont poussé et envahissent les environs. Créatures mi musaraigne mi scarabée, très beaux. Direction palais du spectre sans rien toucher. C'est assez loin des arbres réfringents pour pouvoir retirer les lunettes. Sphères dorées champignon/gelée qui pullule dans la région. Contient un liquide visqueux, qui ralentit la progression et fait perdre un jour. Les bêtes de bât mangent les champis et ça semble aller. Les trois caravaniers passent la journée à ramasser des champis et récupèrent sept sacs. Sur la route, une nuée d’oiseaux est posée sur un rat de la taille d’un autobus. La tête des oiseaux n’a pas de chair. Derrière le rat, un cylindre de métal dans la plaine d’une trentaine de mètres de diamètres se dessine à l'horizon : le Palais du Spectre

De nombreuses processions de vieux marcheurs satrapes ponctuent le paysage. Des personnes en habits colorés marchent autour du palais. Une chose/personne/satrape en combi rose cylindrique qui fait 3 mètres de haut semble organiser le flux des personnes. La plupart portent des lunettes, et font un pèlerinage entre les deux collines et le palais. Galavar prend contact avec Post-Satrape 350 "Participe", qui a deux paires de bras. Il conseille de faire un pèlerinage de la colline des départs à celle du retour. C’est pour vénérer le Premier (Satrape 0/de pure absence) et le Dernier (Satrape Sans Nombre/du blanc le plus pur).

Il indique également qu'il y a plein de cristaux dans le palais (le Mémorium), les terres télépathiques fusionnées en une conscience unique. Les gens doivent faire leur preuve pour joindre leur Ka à celui du cristal. Les Satrapes qui sont partis dans l’espace vers le second soleil ont fusionné avec, mais comme la fausse idole a été détruite, les Satrapes aussi. Ils cherchent la lumière originelle. Le but est de renforcer le Mémorium en utilisant les extatiques qui font des pèlerinages, pour pouvoir atteindre cette lumière.

Sur la colline des retours, une grande plaque de verre trône au sommet. Les extatiques la nettoient quand ils passent pour qu’elle soit réfléchissante. Le groupe réfléchit à un moyen d’entrer dans le palais, puis se dirige vers l’abbaye bleue où logent les extatiques. Un Satrape en combinaison bleu profond (Post-Satrape 226 "Roque") et un vieil extatique sont là. Galavar demande s’ils peuvent rester quelques jours, ce qui est possible contre du travail dans la communauté. Le bleu est pour eux une longueur d’onde comme les autres. Galavar entreprend une partie de dames d’obsidienne contre Post-Satrape 226 "Roque".