Alors que nous cherchions à fuir le plus vite possible la créature à dix bras, nous tombons nez à nez avec d'autres humains. Il s'agit de Maître Parjuron (un yakuza du pauvre du Pays Orange), Sarca Od Vode ( un aventurier du Pays Orange) et Benito Terracotan. Ils sont en mission pour découvrir pourquoi la lune flotte. Ni une ni deux nous fuyons en leur compagnie.

Après quelques heures de marche, nous arrivons dans ce qui semble être une caverne. Il y a un peu partout des amas de gros œufs semblant au premier abord insectoïdes, la salle semble être soutenue par des piliers en cartilage. Une lumière jaune-verdâtre vient d'un rocher. Nous remarquons qu'il y a comme des formes humanoïdes en positions fœtales dans les œufs quand on passe une lumière dessus. Les œufs à côté du rocher sont beaucoup plus gros que les autres.

Il y a deux couloirs pour partir. Un recouvert de grands cils et l'autre est fait de chair cicatrisée avec des trous comme si des parasites s'étaient installés de dedans. Érutan rentre en connexion avec un pilier qui est un Obélisque trop énergique qui s'appelle Klopo, il est là pour rétablir ce qu'il faut. Il n'aime pas les particules autour de Galavar et Hester et propose de les désexciter. Érutan accepte et les deux guerriers reprennent leurs tailles normales. Contre une indication du meilleur chemin à prendre, l'Obélisque veut des souvenirs. Ce sont les œufs de “chevaucheurs du vide” qui lui disent. En échange d'un souvenir de “truc à trois” Klopo dit à Érutan de prendre le chemin organique pour aller à la bouche du cœur et pas celui de la mine de cervelle.

Nous choisissons donc ce chemin. De temps en temps, un vers traverse le couloir qui descend en pente douce. Galavar trouve une sorte de flasque jaunâtre, avec un tuyau dedans. Le liquide sèche quasiment instantanément dès il est à l'air libre. Après 10h de marche, Galavar trouve une fissure assez large pour passer dedans. Hester revêt sa cagoule chauve-souris et écoute ; elle entend que la fissure fait 4 coudes et est suivie d'une salle avec des corps mous. Elle y rentre, suivie des autres.

La salle ressemble très clairement à une cervelle. Au centre, il y a un objet, à 20 mètres du sol. Sarca est tenté de le voler. Il y a du mouvement dans les murs comme si on tapait dessus. Sarca lance son grappin sur l'objet et s'arrime sans problème. Il grimpe à la corde. L'objet est un conteneur cristallin avec plein de trucs brillants qui sont reliés au cerveau. Ne pouvant le prendre facilement, il fait demi-tour et repasse par la fissure.

Nous décidons de faire une pause. Érutan nous fait un spectacle puis nous discuions avec nos nouveaux amis. Maître Parjuron nous explique qu'il a fondé le “Syndicat des Petits-Enfants Maltraités Seulement par Inadvertance” (SPEMSI) mais qu'il ne rencontre pas beaucoup de succès. Sarca doit livrer une missive au comte Urstov et ne l'a jamais lue. Le comte aurait son propre aérolite près de la Lune Proche.

La nuit se passe sans encombre. Le lendemain matin, nous entendons comme des bruits mécaniques. Nous entrons dans une salle où il y a beaucoup de mouvement. Le décor est très surprenant : Plaque de Force solide un peu floue qui tranche la chair. Grandes roues cristallines qui tournent les unes dans les autres. Une mandibule de 50 mètres de long en chitine qui bat mollement. De l'autre côté il y a un tube de métal qui s'enfonce dans ténèbres. Sur les murs il y a des pustules qui contiennent des squelettes de mecs à 6 bras. 30 tours minutes, 50 mètres. Le passage est périlleux, au moindre mauvais mouvement nous pouvons finir en chipolatas, mais c'est le seul passage pour avancer. Les uns après les autres nous tentons l'exercice. Tous s'en sortent sans blessure, sauf le pauvre Sarca qui y laisse une jambe. À l'aide d'une perche, nous lui fabriquons une béquille et nous reprenons la marche.

Le mur s'ouvre devant nous. Il y a des limaces floues qui produisent de la glace. Il y a deux autres murs/portes, un jaune et un vert. Il y a des fruits dans les glaçons qui ressemblent à ceux présent sur l'Île de Paradis. Érutan prend plusieurs fruits dans son sac. En passant la porte verte, on voit des sièges , une sorte de salle de repos. Galavar suppose qu'on est dans une navette spatiale.

Érutan passe la porte jaune qui donne sur un grand hall avec du métal brillant et des morceaux d'agate. Ce couloir est sinistre et bureaucratique d'opulence et de conception sans imagination. Dans la salle de repos, on trouve un mug recouvert de tourmaline. Nous savons que La lune a été découverte il y a 150 ans par les gens des Terres Arc-en-ciel mais ce mug est probablement plus vieux. Nous décidons d'explorer le Hall.

Dans un des piliers, il y a un espace comme une porte secrète mal refermée. Galavar voit un passage où l'on peut se faufiler à quatre pattes. Les murs de son passage sont suintants d'un liquide visqueux noirâtre. Nous passons notre chemin. Plus loin il y a un buste dont le visage est assez abstrait. Le buste n'est pas droit, comme si une partie de la poitrine avait explosé, comme si quelque chose en avait surgi. Il y a une sorte de filet sur la tête. Galavar le met sur sa propre tête. Il se sent étrangement bien. Il pense “Bonjour il y a quelqu'un ” et tout ce qu'il pense semble être la bonne chose à penser. C'est un Filet d'autosatisfaction. Quand tu le portes toutes tes actions font sens.

Le hall se termine sur une grande porte qui donne sur une antichambre cristalline. S'y trouve une porte azur. Elle s'ouvre sur une immense chambre. On a une sensation de vertige quand on regarde au loin. Tout semble bouger. Une passerelle va jusqu'à un îlot central avec gros cristal jaune, deux cristaux verts et un cristal orange avec une main momifiée. Parjuron s'approche. Une traînée noire mène jusqu'à un cadavre momifié et une grosse tumeur à 2 mètres du cadavre. Parjuron embrasse la main et la date de 149 ans.

Derrière la porte vert citron, un couloir de métal particulièrement ancien qui a commencé à cristalliser, sans lumière.

La porte ocre mène à une salle contenant de gros cristaux, avec des animaux bizarres et une personne dedans. La personne est assez androgyne mais Benito reconnaît sa mère. Choqué, il tombe à genoux. Parmi les cristaux il y a deux portes. Une vermillon et une saumon. Ça fait plusieurs années, voire un millénaire, que le corps semble être là. Est-ce le corps de la Restauratrice ?

La porte saumon s'ouvre Avec un grincement. Le couloir semble avoir été écrasé.

La porte vermillon se referme derrière nous. Plein de symboles sont gravés dans les murs. On voit un Calamar Hérisson au loin qui semble cristallisé.

On passe une porte indigo, qui donne sur une salle très haute de plafond avec des sphères de cristal contenant du liquide et des gens. Ils ferment les yeux comme si ils étaient concentrés. Ils sont humains avec une plus grosse tête que la moyenne. Il y en a une vingtaine.

Benito tape une des boules qui se brise complètement au sol. Une petite onde de choc nous secoue. Au centre il y a une sorte de chaise avec un appuie-tête en forme de bol et avec des petits connecteurs. Hester trouve que ça ressemble à un siège psycho-cinétique. Galavar s'y assoit. Aussitôt, il semble s'endormir. L'homme-chien est assis sur une avancée rocheuse qui donne sur la mer, il sent les embruns et le ciel est noir. Il y a une vague luminosité qui éclaire un espèce de grand bateau qui flotte à 3 mètres du sol, retenu par des cordes épaisses qui sont solidement ancrées à celui-ci, 10 de chaque côté. Une est tranchée. Il essaye de monter sur le pont entièrement plat, juste les grands mats. Il y a beaucoup de fines sculptures/mobiles de formes géométriques, constituées de plaques comme celles de force solide. Le socle correspond aux couleurs des salles. Galavar bouge un arc du socle vermillon. Il bouge un fil de la salle où nous sommes. Dans notre monde, un corps cristallisé tombe au sol, une sensation de déséquilibre s'empare de nous et ne s'arrête plus. Dans son monde, une corde craque et les autres cordes se sont enlevées. Le bateau commence à dériver au loin. Galavar quitte le bateau. Hester secoue son corps et l'homme-chien se réveille.

On passe la porte argentée, qui s'ouvre sur un grand couloir cristallin arc-en-ciel, puis la porte noire. La pièce est sphérique et très éclairée. nous voyons de grands piliers de cristaux avec une fine bruine qui tombe à l'intérieur. Une onde sort des cristaux qui donne un peu mal à la tête. Posé au centre des 3 piliers, il y a une livre avec une couverture métallique et un sabre à la lame noire cristalline. Les pages sont entièrement cristallisées. Beaucoup de diagrammes d'animaux ouverts pour voir les organes et l'anatomie, serait-ce de la Biomancie ? Érutan se saisit de la lame. Il est soudainement ému par l'histoire de cette arme. C'est une sorte lame rituelle qu'il appelle Le Glas / Le sabre des deuils.

Derrière la porte blanc cassé, une grande salle cylindrique. Au milieu se trouve un grand anneau métallique chargé d'électricité avec un fin bourdonnement. Il y a des Humains momifiés dans des couchettes qui sont reliés à la machine. Parjuron embrasse un corps, qu'il date de 1234 ans. Il y a des couchettes de libres. Galavar s'y couche. Une voix lui parle. Et il se réveille. Une déchirure se forme dans l'espace. À travers elle, on y voit une prairie blanc cassée. Benito y lance un abricot sec. Il tombe mollement dans l'herbe. Il s'agit peut-être des plaines d'ivoire ? Même si nous sommes fascinés par cette découverte de taille faille, nous ne la traversons pas et continuions notre visite.

Une porte blanche mène à des murs tout aussi blancs et au milieu, une pyramide. Sur chaque face, il y a un œil de machine avec une cataracte. Il y a un siège avec des grosses aiguilles qui pointent vers une tête. Cette fois, Galavar ne prend pas le risque de s'y asseoir. Nous avons le choix entre Quatre portes.

La porte azur donne sur la même salle qu'avant mais sur une plateforme plus haut.

La porte rose s'ouvre sur une salle avec beaucoup de Force solide, un mur a été détruit. Il y a un gros objet noir qui a fracassé le mur, il est pointu. Ça pourrait être le nez d'un vaisseau. Le cockpit est fracassé et accessible en traversant la pièce sans toucher le nœud de Force solide sous peine de se retrouver cristallisé . Parjuron tente d'entrer dans le cockpit.

À l'intérieur, Il y a une espèce de cube vert qui brille d'où sortent des murmures et qui peut être enfoncé. Il entend une voix faible qui semble appeler à l'aide, derrière une porte. Il y jette un œil. Il s'agit d'un gros cylindre argenté d'où vient la voix “Je suis la Bombe , ordonne moi d'exploser, je t'en supplie !!! Pitié REVIENS !!! ” . Parjuron n'écoute pas les supplications de la bombe qui voulait exploser et retourne observer le cube. Quand il enfonce celui-ci, deux voix en surgissent. Elles se disputent entre elles. Les voix sont celles de Mac Dowell, le pilote du vaisseau et de Mémoires. Oui, oui, Mémoires, la personne que nous recherchons ! Il branche le haut parleur et nous pouvons communiquer avec eux. Mac Dowell nous explique qu'il pilotait L'astre noir en direction du Voile, afin de mener une guerre, mais les détails sont flous et il a oublié beaucoup de choses, surtout depuis que Mémoires s'est fait aspirer à partir de la surface. Nous décidons de passer par le vaisseau pour sortir avec le cube. Code : 4432 1108

Arriverons-nous à ressortir sans encombre ? Finirons-nous par retrouver le corps de la Restauratrice ?