Date et lieu | 2021-04-18 - Rue Sainte-Paix |
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Auteur | Manuel |
Lieux | Royaume Scarabée |
PJ | Galavar, Hester, JP, Paprizio |
PNJ | Herbert, Patrocles, Zaracanth |
Séance précédente | Session 10 |
Séance suivante | Session 12 |
Tandis que Galavar revient au tank avec du matériel de spéléologie, JP et Barito eux remontent pour chercher plus de cordes. Le tank arrive ensuite jusqu’à la palissade gardée par les nains, qui s’avère être un péage.
Les nains prélèvent une petite taxe, et laissent passer le groupe, en prévenant que des tempêtes du Chaos peuvent survenir plus loin, et prendre des formes aléatoires (ex : pluie noire). Derrière le barrage s’étend un pont de pierre qui traverse un gouffre de cristal dont les parois sont parsemées de tumeurs et autres polypes. Le Chaos qui corrompt tout est apparemment causé par des machines maléfiques au fond du gouffre. Plus loin sur le chemin se trouve semble-t-il une ruche Vome, en charge des lapins.
Les nains témoignent également avoir croisé un groupe d’aventuriers, menés par un homme-lézard flamboyant et excité, qui est reparti en sens inverse, vers le château. Le foulard trouvé par Paprizio servant de balise sur le chemin d’un mariage, le groupe commence à en déduire que le prince a en réalité planifié son voyage dans le sous-monde pour venir s’y marier, puisqu’il doit y traverser différentes épreuves sur le chemin, comme le veut la tradition. Les mariages se concluent apparemment à l’avance, suite à des correspondances.
L’équipe, poussée par l’intuition de Galavar, décide tout de même de faire un détour par la ruche Vome avant de partir à la recherche du prince, pour en apprendre plus sur les rapports très particuliers qu’entretiennent les vomes avec les lapins. Sur le chemin, ils croisent une autre statue de scolopendre à moustache tenant un pot, et y mettent une pièce chacun.
En arrivant à la ruche, ils découvrent qu’elle est envahie de lapins vomes, luisant de lumières roses, des caméras à la place des yeux, qui leur adressent des coucous de la patte. Un Lapin blanc leur fait signe de le suivre, et ils obtempèrent, suivis de près par un jovial Lapin volant à hélices. Plusieurs rongeurs viennent s’agglutiner au tank, et commencent à fusionner avec ce dernier. Très vite encerclé, le groupe n’a d’autre choix que de descendre du tank et de suivre un petit couloir qu’on leur indique, qui mène à une salle dans laquelle trônent trois cuves à taille humaine, reliée à des câbles, et remplies d’un gel rose visqueux. Des dizaines de petites cuves adaptées à la taille des lapins les entourent, dans lesquelles les vomes s’installent gaiement pour s’échapper vers des paradis artificiels. Un grand masque mécanique s’allume sur un mur, les invitant à prendre place. Paprizio tente une sortie discrète, mais se retrouve vite ramené par des lapins insistants. Il teste alors un bac en y jetant une saucisse, et voyant qu’elle ne se dissout pas, paraît rassuré.
Nos trois amis enlèvent leurs vêtements et pénètrent dans les cuves. Ils s’endorment presque instantanément, et se réveillent dans un grand espace triangulaire blanc, fac à un Lapin rose géant. Ils portent de nouveaux vêtements propres, et Paprizio empeste la saucisse. Le lapin géant et cocaïné se nomme Herbert, et semble être à la tête de la ruche, qui est une sorte de moteur de recherche. Galavar pose alors la question de la présence des lapins dans les ruches vomes, et le groupe se fait soulever par un rayon lumineux, qui les fait voyage à toute vitesse à travers des milliers d’images et informations, jusqu’à arriver dans un endroit rectangulaire peuplé par un singe mécanique à cymbales, et une pelleteuse qui mine dans un coin des cubes dorés de cryptomonnaies.
En posant la question des lapins au singe, un début de réponse est projeté derrière ce dernier, accompagné d’incitations très putaclick : « Vome » viendrait du verlan de « me-vo », pour « mécanisme violent ». Les vomes sont partout, et trouvent tous leur point d’origine dans la ruche originelle, programmée par un certain Tom. Tom aurait pour une raison inconnue inclus une grande quantité de lapins dans son code source.
Le singe prend ensuite une pause cigare, et le groupe retourne vers Herbert, qui est occupé à danser en ronde avec ses petits frères et sœurs. En lui posant une nouvelle question sur le code source, le groupe est une fois encore happé à travers le réseau des ruches, et échoue dans une salle circulaire en pierre et pixels, pour y rencontrer une grue de chantier à tête de grue (l’animal). Pour continuer à avancer, Galavar se voit obligé de donner un identifiant (« Galavar »), et on lui attribue le mot de passe « furoncleaucul ».
Une nouvelle fois projetés, nos camarades croisent diverses machines, des accouplements d’antilopes, et arrivent dans une salle gigantesque, surplombée par un crâne immense. L’être géant se présente comme étant Patrocles, gardien de la ruche du centre du réseau.
N’ayant pas de présence physique, il étudie actuellement ledit monde physique, car il soupçonne qu’il s’agirait d’une simulation. Les ruches étant reliées entre elles, il est furieux contre la nouvelle personnalité de Samarast, qui spamme et trolle le réseau sans arrêt, et propose à nos héros de l’en débarrasser.
En discutant avec l’entité, le groupe est abreuvé de diverses informations sur les ruches :
Rassasiés d’infos, nos amis acceptent de mettre fin aux agissements de Samarast d’ici la fin de l’hiver, et Patrocles leur fait livrer pour cela un appareil étrange, le « bazooka à tête chercheuse », sorte d’arc aux flèches explosives, à la « Tour de Brique », au sud de la Ruche du savoir, à l’endroit où la Riante rejoint la Sinistre, à mi-chemin entre le pont du Vodianoï et le champ de Comosus. Le groupe retrouve vite ces différents lieux sur la carte du sud du Colosse Herbeux. Paprizio, prudent, effectue une sauvegarde de son esprit dans le réseau des vomes, en acceptant les conditions générales d’utilisation.
Maintenant alliés temporaires des vomes, Patrocles leur explique que pour se tirer d’affaire face à eux, ils peuvent maintenant décliner dans le monde physique leur identifiant et mot de passe. Il les renvoie ensuite vers Herbert, qui leur jette de la poussière d’étoile pour qu’ils s’endorment.
Ils se réveillent horrifiés dans les cuves froides, découvrant que leurs esprits n’ont pas réintégré le bon corps, Herbert n’arrivant pas à différencier les humains entre eux. Galavar occupe maintenant le corps de Paprizio, qui lui habite celui d’Hester, qui elle possède celui de l’homme-chien. Paniqués face aux cuves qui ne marchent plus, ils fouillent la ruche, pour découvrir que leur tank a été « lapinisé », et arbore maintenant de grandes oreilles et de la fourrure. Ils fouillent toutes les salles, et en trouvent une avec une source de gel rose se déversant dans un bassin.
Paprizio teste une fois de plus le gel avec sa saucisse, et lorsque Galavar la récupère de sa main en cerisier, son majeur se permute avec le bout de viande. Paprizio et Galavar font plusieurs essais infructueux avec le bassin pour échanger leurs corps, mais ne parviennent qu’à s’abîmer les extrémités, et à ressentir une grande fatigue. Ils trouvent ensuite une salle avec des cuves fonctionnelles, dans laquelle trône un bol d’offrandes, et le masque mécanique d’Herbert. Malheureusement pour eux, le voyage qu’ils ont effectué sur le réseau n’étant qu’un amuse-bouche avant la version payante, et ils se retrouvent obligés de donner 10 objets de valeur pour refaire une tentative. Nos héros commencent alors à vider leur inventaire pour tenter de réintégrer leurs corps, mais leur premier essai est infructueux, et le deuxième les fait permuter dans le mauvais sens, et ils changent encore d’enveloppe.
Les poches vides et dépités, ils repartent de la ruche en tank-lapin, à la recherche d’objets de valeur pour refaire une tentative. Ils repassent voir les nains du péage, qui n’ont que des haillons à leur offrir. Ils explorent ensuite un couloir adjacent, duquel vient un bruit de gouttes d’eau, et ils débouchent sur une vaste salle au plafond qui fuit, pleine de mues diverses qui semblent se déverser d’un tunnel.
Ils fouillent les lieux à la recherche d’objets. Galavar trouve une potion mauve au goulot en suspension, Paprizio une fiole bleue, et Hester un petit anneau. Entendant des incantations adjacentes, ils vont en chercher la source, et tombent sur sur un couloir débouchant sur une salle protégée par une palissade parsemée de crânes empalés, et d’étranges sphères en céramique.
Paprizio crie, et les incantations venant de la salle cessent. Pire, un capitaine scolopendre avec moult tumeurs arrive par le couloir, suivi d’hommes avec des fouets. Le groupe se cache prestement, et le capitaine se contente de réprimander ses hommes, avant de repartir. Du côté de la palissade gardant la salle des incantations, un vieux géant barbu passe la tête, et se présente aux aventuriers : il se nomme Zaracanth, et ils seraient très urbains de venir se sacrifier à sa gloire.
Il bloque soudain leur retraite avec un tapis magique moussu, qui forme un mur derrière eux. Galavar active alors son épée de destruction, qui émet un compte à rebours. Il la lance sur le géant, et le groupe fuit la déflagration, qui dévaste le tunnel. Ils débouchent à bout de souffle sur la ferme champignon rencontrée précédemment, où ils rencontrent deux myco-scientifiques qui seraient ravis d’expérimenter sur leur échange de corps. La solution de dissoudre leurs esprits en spores pour coloniser un nouvel hôte leur paraissant hasardeuse, nos héros se remettent en route, une nouvelle fois, à la recherche d’objets à offrir à Herbert. Hester trouve vite le cadavre d’une limace de 2 mètres, affublée d’un sac banane. Galavar, lui fouille un tas d’ordure pour y trouver une bague géante sertie d’une pierre précieuse.
Le groupe continue ses explorations…